
L’armée israélienne a libéré jeudi 11 civils supplémentaires originaires de la bande de Gaza, qui avaient été arrêtés dans le cadre de l’offensive militaire israélienne sur le territoire, a indiqué une source médicale.
Selon un journaliste de l’agence Anadolu, ces personnes ont été relâchées au point de passage de Kissufim, contrôlé par Israël, situé à l’est de la ville de Deir al-Balah, au centre de Gaza.
L’armée israélienne n’a fait aucun commentaire sur ces libérations.
Ces derniers mois, Israël a relâché plusieurs dizaines de Palestiniens détenus à Gaza, sans coordination préalable avec les autorités palestiniennes.
D’après l’Administration pénitentiaire israélienne, 1 747 Palestiniens originaires de Gaza sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes. Toutefois, selon les Palestiniens, ce chiffre serait bien plus élevé, notamment dans les centres de détention gérés directement par l’armée.
Un rapport récent de l’organisation israélienne de défense des droits humains B’Tselem affirme que ces libérations par vagues s’inscrivent dans une politique systématique de mauvais traitements, de torture et de négligence médicale envers les détenus.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne a lancé une offensive particulièrement violente contre Gaza, qui aurait coûté la vie à plus de 52 600 personnes, majoritairement des femmes et des enfants.
La Cour pénale internationale a émis en novembre dernier des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de Justice en lien avec cette guerre contre l’enclave palestinienne.