Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants militaires, le colonel Kassoum Coulibaly. Crédit photo: Martin Demay / AFP
Le gouvernement du Burkina Faso a donné mercredi, à l'issue d'un Conseil des ministres, son feu vert à l'envoi de troupes au Niger voisin, un mois après le coup d'État qui a évincé le président Mohamed Bazoum.
Un communiqué publié mercredi indique que le gouvernement a été autorisé à déployer un contingent militaire au Niger
"en droite ligne avec les engagements stratégiques du pays"
.
"Sans être belliciste, il faut dire que cet engagement se fait pour prévenir et mener au mieux notre lutte contre le terrorisme et répondre aux aspirations profondes des masses populaires burkinabé"
, a déclaré le ministre de la Défense, le colonel-major Kassoum Coulibaly. Il a ajouté:
Ce qui touche à la sécurité du Niger affecte fondamentalement à la sécurité du Burkina Faso.
La semaine dernière, les autorités militaires du Niger avaient approuvé l'intervention de troupes du Mali et du Burkina Faso voisins
"en cas d'agression"
, suite aux menaces d'intervention militaire d'une force de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) visant à rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Le Niger a basculé dans un climat de trouble le 26 juillet lorsque le général Abdourahamane Tchiani, ancien commandant de la garde présidentielle, a pris la tête du mouvement militaire qui a évincé Mohamed Bazoum. Les pouvoirs militaires du Burkina Faso et du Mali ont par la suite affirmé leur soutien à l'administration militaire du Niger.
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