
Le groupe palestinien Hamas a déclaré mardi qu’il ne participerait à aucun arrangement administratif dans la bande de Gaza après la guerre, à condition qu’un consensus national soit atteint.
Le porte-parole a souligné l’importance d’un consensus national interne pour ces arrangements.
Contexte régional et international
L’Égypte accueillera mardi un sommet arabe d’urgence pour établir une position commune sur la question palestinienne et proposer une alternative aux plans américains visant le déplacement de la population de Gaza.
Le président américain Donald Trump a à plusieurs reprises proposé de “prendre le contrôle” de Gaza et de réinstaller sa population pour en faire une destination touristique. Son plan a été rejeté par le monde arabe et plusieurs pays, qui y voient une tentative de nettoyage ethnique.
Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne à Gaza a fait près de 48 400 morts, principalement des femmes et des enfants, et plus de 111 000 blessés. L’attaque, qui a dévasté l’enclave, a été suspendue dans le cadre d’un cessez-le-feu et d’un échange de prisonniers mis en place le 19 janvier.
Cependant, Israël a bloqué l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza dimanche, après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a refusé d’entamer des négociations sur la deuxième phase d’un accord de cessez-le-feu avec Hamas.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également accusé de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour son offensive sur l’enclave.