L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a condamné mardi la décision d’Israël d’interrompre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée.
Il a insisté sur la nécessité de maintenir le flux d’aide au même niveau que celui observé au cours des six dernières semaines depuis le début du cessez-le-feu, soulignant que cela avait apporté un répit aux populations dans le besoin.
Le gouvernement israélien a suspendu l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza dimanche, alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a refusé d’entamer des négociations sur la deuxième phase d’un accord de cessez-le-feu avec le groupe palestinien Hamas.
Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne a tué près de 48 400 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et blessé plus de 111 000 autres, laissant l’enclave en ruines.
Un cessez-le-feu accompagné d’un échange de prisonniers avait permis une pause dans les combats à partir du 19 janvier.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice pour son offensive sur l’enclave.
