Le Qatar et l’Égypte confirment leurs efforts à Gaza et rejettent tout désaccord

La rédaction avec
12:027/05/2025, mercredi
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Cette photo diffusée par le Qatar Amiri Diwan montre l'émir du Qatar Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani (à droite) rencontrant le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi à Doha le 13 avril 2025.
Cette photo diffusée par le Qatar Amiri Diwan montre l'émir du Qatar Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani (à droite) rencontrant le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi à Doha le 13 avril 2025.

Le Qatar et l’Égypte ont réaffirmé mercredi la poursuite de leurs efforts de médiation, menés de manière coordonnée et selon une vision commune visant à mettre fin à la crise humanitaire sans précédent dans la bande de Gaza et à créer les conditions d’un cessez-le-feu global.

Dans une déclaration conjointe, les deux pays ont rejeté les tentatives visant à semer la discorde entre Doha et Le Caire à travers des campagnes de désinformation, des distorsions ou une surenchère médiatique.


Ils ont souligné que ces tentatives ne les détourneraient pas de leur objectif commun: faire cesser la guerre à Gaza et répondre à la catastrophe humanitaire qui en découle.

“Le Qatar et l’Égypte ne se laisseront pas entraîner dans des dynamiques internes ni dans des agendas secondaires qui ne servent pas les intérêts du peuple palestinien frère”
, ont-ils déclaré.

Les deux nations ont renouvelé leur engagement ferme à œuvrer dans un cadre clair, axé sur la réduction des souffrances, la désescalade et la recherche d’une solution durable au conflit.


Ils ont également affirmé leur coordination étroite avec les États-Unis en vue d’un accord permettant de mettre fin à la tragédie humanitaire à Gaza et de garantir la protection des civils.


Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis tentent de parvenir à un cessez-le-feu face à l’offensive israélienne qui, depuis octobre 2023, a causé la mort de plus de 52 600 personnes, en grande majorité des femmes et des enfants.


Depuis le 2 mars, Israël maintient fermées les frontières de Gaza à l’aide alimentaire, médicale et humanitaire, aggravant une crise déjà dramatique, selon de nombreux rapports émanant de gouvernements, d’organisations de défense des droits humains et d’institutions internationales.


D’après l’UNRWA, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, des centaines de milliers de Palestiniens ne mangent qu’un seul repas tous les deux à trois jours en raison du blocus imposé par Israël.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.


Israël est par ailleurs poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice dans le cadre de son offensive sur l’enclave.


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