L’envoyé palestinien auprès des Nations unies, Majed Bamya
L’envoyé palestinien auprès des Nations unies, Majed Bamya, a appelé jeudi à préserver l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza et à empêcher son effondrement.
"Notre objectif est de travailler collectivement pour garantir le maintien du cessez-le-feu et éviter qu’il ne s’effondre"
, a-t-il déclaré lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la situation au Moyen-Orient.
Bamya a salué l’engagement constant de la Türkiye, de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis dans la médiation et le maintien de la trêve, y voyant
"une occasion de sauver des vies".
Il a reconnu que le cessez-le-feu,
"bien qu’imparfait, fragile ou souvent violé"
, constitue néanmoins une réalité, soulignant que la responsabilité de la communauté internationale est désormais de le préserver plutôt que de le voir se désintégrer.
"Nous n’oublions pas les journalistes, les médecins, les travailleurs humanitaires tués alors qu’ils tentaient de sauver des vies"
, a-t-il ajouté, rendant hommage aux milliers de civils palestiniens morts lors de la guerre menée par Israël.
Le représentant palestinien a réaffirmé l’attachement de son gouvernement à la paix et à la solution à deux États.
"Il ne peut y avoir de sécurité israélienne au détriment des vies et des droits palestiniens"
, a-t-il insisté.
"La paix ne naît pas du déni de ces droits, mais de leur pleine reconnaissance."
Bamya a appelé à transformer l’accord de cessez-le-feu de Gaza en une paix juste et durable.
De son côté, Danny Danon, représentant permanent d’Israël auprès de l’ONU, a déclaré:
"Israël n’a pas oublié ceux qui ne sont pas encore rentrés. Nous ferons tout ce qu’il faut pour les ramener chez eux, tous."
Il a ajouté que
"la communauté internationale doit maintenir la pression sur le Hamas pour qu’il libère les otages et respecte le plan de paix qu’il a signé".
La première phase du plan de paix en 20 points du président américain Donald Trump est entrée en vigueur le 10 octobre.
Elle prévoit la libération d’otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens, ainsi que la reconstruction de Gaza et la mise en place d’un nouveau mécanisme de gouvernance sans le Hamas.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, depuis octobre 2023, la guerre a fait plus de 68 200 morts et environ 170 300 blessés parmi les Palestiniens.
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