
L’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a déclaré que les États-Unis n’avaient pas besoin de l’approbation d’Israël pour conclure un accord de cessez-le-feu avec les Houthis du Yémen. Il a précisé que les ripostes militaires américaines dépendraient des menaces directes visant les citoyens américains, et non pas exclusivement Israël.
Deux jours avant cette annonce, un missile houthi avait frappé près de la tour de contrôle de l’aéroport Ben Gourion, faisant quelques blessés légers et perturbant le trafic aérien international.
Depuis novembre 2023, les Houthis ont multiplié les attaques contre Israël et les navires marchands en mer Rouge, se disant solidaires des Palestiniens face à la guerre à Gaza.
Les attaques contre les navires commerciaux avaient diminué ces derniers mois, mais les frappes contre Israël ont repris après l’échec d’une trêve à Gaza en mars.
En réponse à la récente attaque de missile près de Tel-Aviv, Israël a mené des frappes aériennes ciblant les infrastructures houthis à Hodeïda, et aurait mis hors service l’aéroport international de Sanaa, la capitale du Yémen.
De son côté, l’armée américaine a effectué plus de 1 000 frappes en territoire yéménite depuis le 15 mars dans le cadre de l’opération Rough Rider, visant les positions houthis.
L’une de ces frappes, le 28 avril, a fait 68 morts dans un centre de migrants, selon les médias houthis, l’une des attaques les plus meurtrières depuis le début de la campagne.