Les médias internationaux demandent un accès accru à la bande de Gaza

15:3525/09/2025, Thursday
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Des personnes en deuil transportent le corps du photojournaliste palestinien Hussam al-Masri, un collaborateur de Reuters tué lors d'une frappe israélienne sur l'hôpital Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, lors de ses funérailles le 25 août 2025.
Crédit Photo : AFP /
Des personnes en deuil transportent le corps du photojournaliste palestinien Hussam al-Masri, un collaborateur de Reuters tué lors d'une frappe israélienne sur l'hôpital Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, lors de ses funérailles le 25 août 2025.

De nombreux médias et agences de presse internationales, dont l’AFP, l’Associated Press, Reuters et la BBC, ont lancé un nouvel appel conjoint aux autorités israéliennes afin d’autoriser l’entrée de journalistes internationaux dans la bande de Gaza, où la couverture médiatique indépendante reste extrêmement limitée depuis le début de la guerre.

Selon eux, de nombreuses zones de Gaza restent inaccessibles aux médias, ce qui limite la couverture indépendante des événements sur place. Elles demandent notamment la délivrance de visas, la levée des restrictions de déplacement, et des garanties de sécurité pour les journalistes.


Depuis la fin de l’année 2023, les seuls reporters étrangers à avoir pu accéder au territoire palestinien l’ont fait en accompagnant les forces israéliennes, leurs reportages étant soumis au contrôle et à la censure militaire. Les quatre grandes agences soulignent que cette situation nuit gravement à la transparence et à la circulation d’informations fiables sur le conflit.

La déclaration conjointe rappelle également que plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant de ce conflit l’un des plus meurtriers pour la presse. Elle appelle Israël à rendre des comptes pour la mort de cinq journalistes tués le mois dernier et à prendre des mesures urgentes pour garantir la sécurité de ceux qui continuent de couvrir la situation sur le terrain.


Les organisations médiatiques ont notamment dénoncé l’incident survenu le mois dernier, lorsque l’armée israélienne a frappé l’hôpital Nasser. Une seconde frappe, survenue peu après au même endroit, a tué plusieurs journalistes et travailleurs humanitaires arrivés sur place après la première attaque.

En réitérant leur demande d’accès libre et sécurisé à Gaza, les grandes agences affirment vouloir
"donner les faits au monde"
et permettre à la communauté internationale de disposer d’informations indépendantes et vérifiées sur les conséquences humanitaires et les réalités du conflit. ​​​​​​​

Jusqu’à présent, aucune réponse officielle israélienne publique n’a été rapportée à cette requête collective.


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