Le président du Parlement libanais, Nabih Berri (à droite), et le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Abdullah Ali Al-Yahya, assistent à leur rencontre à Beyrouth, le 24 janvier 2025.
Mardi, plusieurs pays arabes ont salué le plan présenté par le président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre israélienne en cours dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué, le ministère bahreïnien des Affaires étrangères a qualifié ce plan de
“initiative positive pour garantir la sécurité et la paix dans la région du Moyen-Orient”.
De son côté, le ministère koweïtien des Affaires étrangères a salué les efforts de paix américains sous la direction de Trump, visant
“à mettre fin à la guerre à Gaza, parvenir à un accord qui mette fin à la souffrance du peuple palestinien, protège ses droits inaliénables, entraîne le retrait complet des forces d’occupation israéliennes, initie la reconstruction, empêche le déplacement des Palestiniens et favorise une paix juste et globale”
. Le Koweït a également exprimé l’espoir que ces efforts permettraient une livraison immédiate d’aide humanitaire urgente à Gaza et l’établissement d’un État palestinien sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Le président libanais Joseph Aoun a également salué l’initiative américaine, la qualifiant de démarche visant
“à mettre fin à la souffrance des civils et des innocents à Gaza, prévenir les effusions de sang et œuvrer pour un Moyen-Orient stable et prospère fondé sur les principes de justice et de dignité humaine”.
Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Jasem Mohamed Albudaiwi, a déclaré que
“toute initiative internationale visant à mettre fin à la crise et à stopper la catastrophe humanitaire à Gaza mérite reconnaissance, engagement et contribution”.
Lundi, Trump avait présenté à la Maison Blanche, lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, un plan en 20 points pour mettre fin à la guerre israélienne à Gaza. Ce plan prévoit notamment la libération de tous les otages israéliens en échange de dizaines de prisonniers palestiniens, le désarmement complet du Hamas, le retrait progressif des forces israéliennes et la création d’un comité palestinien technocratique et apolitique chargé de gouverner l’enclave.
Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a tué plus de 66 000 Palestiniens à Gaza, dont une majorité de femmes et d’enfants. Les bombardements incessants ont rendu l’enclave inhabitable et provoqué famine et propagation de maladies.