
L'ancien ministre sud-coréen de la Défense, Kim Yong-hyun, a été inculpé pour son rôle dans la tentative avortée d'instauration de la loi martiale par l'ex-président Yoon Suk Yeol en décembre dernier, a annoncé jeudi le procureur spécial chargé de l'enquête.
Selon l'agence Yonhap, Kim est poursuivi pour obstruction à des fonctions officielles, ainsi que pour avoir facilité la destruction de preuves en lien avec l'imposition de la loi martiale le 3 décembre.
Arrêté depuis le 27 décembre, Kim est déjà jugé pour insurrection pour avoir recommandé à Yoon de décréter la loi martiale et pour avoir rédigé le décret y afférent.
Fait rare, la demande de libération conditionnelle n'a pas été formulée par l'accusé, mais par le parquet, apparemment pour éviter sa remise en liberté sans conditions.
Yoon, destitué de ses fonctions par la Cour constitutionnelle en avril après sa mise en accusation pour tentative de coup d'État, est également jugé pour insurrection.