
Les opérations militaires menées actuellement par Israël au Liban continuent de faire des victimes parmi les civils et de causer d’importants dégâts aux infrastructures essentielles, suscitant de vives inquiétudes quant à la protection des populations, a déclaré mardi le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Il a lancé un appel urgent à mettre un terme aux violences.
Le porte-parole a également souligné une escalade récente, notamment les frappes israéliennes dans la banlieue sud de Beyrouth, une première depuis le cessez-le-feu, qui ont visé des zones proches de deux écoles et entraîné la mort de deux civils le 1er avril.
Deux jours plus tard, un centre médical à Naqoura a été détruit, et deux ambulances endommagées. D’autres frappes, entre le 4 et le 8 avril, auraient fait au moins six morts supplémentaires.
Il a également fait état de tirs en provenance du Liban: cinq roquettes, deux obus de mortier et un drone auraient été lancés vers le nord d’Israël, où des dizaines de milliers de civils sont également déplacés.
Il a ajouté qu’il était crucial de permettre aux personnes déplacées de regagner leur domicile en toute sécurité, et de neutraliser les engins explosifs non désamorcés dans le sud du Liban.
Enfin, il a rapporté que Volker Türk, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, plaide pour un passage du cessez-le-feu temporaire à une cessation durable des hostilités, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité.