
Le président américain Donald Trump a pris conscience qu’Israël durcit ses exigences de manière jugée “illogique” dans les négociations de cessez-le-feu à Gaza avec le Hamas, a déclaré un responsable égyptien.
Lundi, les médias égyptiens ont rapporté qu’une proposition israélienne de cessez-le-feu temporaire à Gaza avait été transmise par l’Égypte au Hamas, avec l’objectif d’entamer des pourparlers en vue d’un accord permanent.
Le Hamas a réitéré sa disposition à accepter toute proposition garantissant un cessez-le-feu permanent, un retrait total d’Israël de Gaza, ainsi qu’un échange sérieux de prisonniers.
Israël estime que 59 otages restent détenus à Gaza, dont 24 seraient toujours en vie, alors que plus de 9 500 Palestiniens sont emprisonnés en Israël. Selon des rapports de défenseurs des droits humains palestiniens et israéliens, ces détenus sont confrontés à la torture, à la faim et à des négligences médicales ayant entraîné de nombreux décès.
Des médias israéliens ont indiqué lundi qu’un accord potentiel avec le Hamas progressait, avec des garanties américaines. Toutefois, les précédents pourparlers d’échange de prisonniers ont souvent échoué en raison du refus de Netanyahou de mettre fin à la guerre à Gaza.
L’Égypte, avec le Qatar et les États-Unis, avait négocié un accord de cessez-le-feu en plusieurs phases en janvier, qu’Israël a ensuite rompu unilatéralement le 18 mars en reprenant les hostilités.
Netanyahu a abandonné la deuxième phase de cet accord sous la pression de la droite radicale de son gouvernement, selon les médias israéliens.
Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne à Gaza a causé la mort de plus de 51 000 Palestiniens, en grande majorité des femmes et des enfants.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant en novembre dernier, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également visé par une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice.