
Le mouvement humanitaire à Gaza s’est amélioré ces derniers jours, permettant désormais aux équipes d’atteindre “des zones auparavant inaccessibles”, a annoncé mardi le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Concernant l’acheminement de l’aide, Laerke a indiqué qu’une montée en puissance était prévue dans le cadre du plan de cessez-le-feu en 20 points, mais que sa mise en œuvre n’avait pas encore commencé. Il a précisé qu’environ 190 000 tonnes d’aide humanitaire étaient actuellement stockées dans la région, notamment en Jordanie, en Palestine occupée et en Égypte, dans l’attente d’autorisations pour entrer à Gaza. Ce chiffre marque une hausse par rapport aux 170 000 tonnes recensées précédemment.
La semaine dernière, le président américain Donald Trump a annoncé qu’Israël et le Hamas avaient accepté la première phase d’un plan de cessez-le-feu qu’il avait présenté le 29 septembre, prévoyant la libération de tous les otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens et un retrait progressif des troupes israéliennes de la bande de Gaza. Cette première phase est entrée en vigueur vendredi.
Lundi matin, la libération de prisonniers palestiniens détenus en Israël a débuté, après qu’Hamas eut relâché les 20 derniers otages israéliens encore en vie.
La deuxième phase de l’accord prévoit la mise en place d’un nouveau mécanisme de gouvernance à Gaza, la création d’une force multinationale et le désarmement du Hamas.
Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont causé la mort de plus de 67 800 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, rendant la bande de Gaza largement inhabitable.









