
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) envisage d’apporter une aide de 1,3 milliard de dollars à la Syrie sur une période de trois ans, incluant la reconstruction des infrastructures et le soutien aux start-ups numériques, selon le Gulf Times.
Il a souligné l’importance de mettre en place des programmes de protection sociale et d’introduire l’intelligence artificielle, tout en insistant sur la nécessité d’un financement provenant de diverses sources, comme la Banque mondiale, le FMI et des pays de la région.
Le nouveau gouvernement syrien s’efforce de faire lever les sanctions internationales imposées durant l’ère de l’ancien président Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024.
Dardari a indiqué que la Syrie a besoin de dizaines de milliards de dollars d’investissements et d’assistance technique, des objectifs rendus inaccessibles par les lourdes sanctions en vigueur, qu’il considère comme un “obstacle majeur” au développement du pays.
Alors que la Banque mondiale étudie l’octroi de centaines de millions de dollars de subventions pour moderniser le réseau électrique syrien et appuyer le secteur public, le PNUD a obtenu une dérogation des autorités américaines pour mobiliser jusqu’à 50 millions de dollars destinés à la réhabilitation de la centrale électrique de Deir Ali, au sud de Damas.