Un agent de santé prélève un échantillon au centre de traitement Mpox de l'hôpital général de référence Nyiragongo, au nord de la ville de Goma en République démocratique du Congo, le 16 août 2024. L'agence des Nations unies pour la santé s'inquiète de l'augmentation du nombre de cas et de décès en République démocratique du Congo et de la propagation au Burundi, au Kenya, au Rwanda et à l'Ouganda.
Trente-neuf cas de Mpox ont été recensés au Nigeria depuis le début de l'année, selon le dernier bilan des autorités sanitaires locales.
"En tout, 39 cas confirmés sur 788 cas suspectés, et aucun mort"
ont été dénombré dans 33 des 36 Etats du pays, a déclaré Jide Idris, directeur du Centre nigérian pour le contrôle et la prévention des maladies (NCDC), lors d'une conférence de presse tenue jeudi à Abuja et retransmise par la chaîne TVC News Nigeria.
Au total, 38.465 cas de cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160% du nombre des cas en 2024 comparé à l'année précédente
, selon des données publiées début août par l'agence de santé de l'Union africaine, Africa CDC.
En République démocratique du Congo (RDC), le pays le plus touché, l'épidémie a fait au moins 548 morts depuis le début de l'année, rapporte VOA.
Dans un entretien à la chaîne de télévision nigériane Arise vendredi matin, Odianosen Ehiakhamen, expert mpox au sein du NCDC, a affirmé que, pour l'heure, les cas recensés étaient de type clade 2,
"qui a un taux de mortalité assez bas"
estimé à 0,1%, précise le même média rappelant qu'au Nigeria, le mpox a connu un pic en 2022 avec 762 cas recensés par le NCDC, dont 7 morts. L'année suivante, le nombre de personnes infectées était retombé à 98, dont deux morts.
À lire également :
À lire également :
#Nigeria
#Mpox
#Afrique
#sécurité sanitaire