L'influence de Barack Obama pour soutenir Kamala Harris dans la dernière ligne droite: l'ancien président, icône démocrate, va jeudi faire campagne pour la vice-présidente dans l'État très disputé de Pennsylvanie (nord-est).
Il est annoncé à Pittsburgh, berceau de l'acier américain.
L'équipe de campagne de la candidate démocrate a attendu le sprint final pour lâcher sur la piste cet orateur percutant, tantôt lyrique tantôt gouailleur, dans l'espoir de prendre enfin une longueur d'avance sur l'ancien président et candidat républicain Donald Trump.
La Maison Blanche a prévenu que la vice-présidente serait tenue informée toute la journée des répercussions de l'ouragan Milton, qui a touché terre en Floride mercredi soir et est annoncé comme l'un des plus dangereux des dernières années par les autorités.
"Yes she can"
Le premier président noir des Etats-Unis va battre le rappel pour la première vice-présidente noire à un moment crucial, note l'équipe de campagne de Kamala Harris: les opérations de vote anticipé ont commencé.
Lors de la convention d'investiture de son parti, en août à Chicago, le démocrate de 63 ans avait présenté Kamala Harris, fille d'une mère indienne et d'un père jamaïcain, briseuse en série de plafonds de verre, comme son héritière.
Mais Barack Obama avait aussi prévenu que l'élection serait serrée. Et depuis ce rassemblement euphorique, lors duquel tout un parti avait repris espoir, les démocrates ont bien été forcés de se ranger à son avis.
Le républicain serait légèrement en tête dans les deux premiers et la démocrate aurait un très mince avantage en Pennsylvanie, sans doute l'Etat le plus convoité avec ses 19 grands électeurs.
Tous ces écarts, avertissent les organisateurs du sondage, sont dans la marge d'erreur.