
Le Sultanat d’Oman a annoncé mardi soir la conclusion d’un accord de cessez-le-feu entre les États-Unis et le groupe yéménite Houthi, à l’issue de discussions menées avec les deux parties dans un effort de désescalade.
L’accord vise à préserver la liberté de navigation et le commerce maritime international.
Aucune confirmation officielle n’avait encore été émise, ni par les États-Unis ni par les Houthis, au moment de l’annonce.
Cette annonce intervient alors que les tensions militaires dans la région restent élevées. Mardi, selon les Houthis, des frappes américano-israéliennes ont visé plusieurs infrastructures clés au Yémen, notamment l’aéroport international de Sanaa, des installations énergétiques et industrielles à Sanaa et Amran, ainsi que le port stratégique de Hodeidah. Le bilan fait état de sept morts et 74 blessés.
Mi-mars, Trump avait ordonné une frappe qualifiée de “décisive et puissante” contre les positions houthis, marquant le début d’une campagne aérienne intense ayant causé de lourdes pertes humaines et des destructions dans de nombreuses localités yéménites.
Par ailleurs, depuis le 7 octobre 2023, Israël, avec le soutien des États-Unis, mène une offensive qualifiée de génocidaire à Gaza, qui aurait fait plus de 171 000 victimes palestiniennes, morts et blessés confondus, selon des sources locales, une majorité étant des femmes et des enfants. Plus de 11 000 personnes sont toujours portées disparues.