Un tribunal en Ouzbékistan a condamné lundi à des peines allant jusqu'à vingt ans de prison ferme les principaux protagonistes dans l'affaire du sirop contre la toux frelaté indien ayant provoqué la mort de 68 enfants dans ce pays d'Asie centrale l'hiver dernier.
Parmi les 21 accusés, un citoyen indien directeur de l'entreprise Quramax Medikal important le sirop Doc-1 Max en Ouzbékistan, a été condamné à 20 ans de prison ferme, a annoncé la Cour suprême ouzbèke sur Telegram.
Il a notamment été reconnu coupable de corruption, fraude fiscale, ainsi que de faux et usage de faux.
Des citoyens ouzbeks se sont vu infliger des peines allant jusqu'à 18 ans d'emprisonnement.
En janvier 2023, l'OMS avait averti que les analyses d'échantillons de ce produit avaient révélé des quantités inacceptables de diéthylène glycol et/ou d'éthylène glycol, des substances mortelles en cas d'ingestion.
L'Inde avait ensuite annulé la licence de production pour l'entreprise Marion Biotech, où étaient fabriqués ces sirops contre la toux.
Et en Indonésie, un autre sirop avec des composants similaires avait causé la mort de plus de 200 enfants en 2022-2023.