Sur cette photo collective diffusée par l'agence d'État russe Sputnik, le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi tiennent une réunion en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Tianjin, le 1er septembre 2025.
Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi se sont félicités de leur "amitié" au cours d'un entretien téléphonique mercredi, en dépit de pressions de Washington concernant les liens économiques entre les deux puissances.
"Les relations entre l'Inde et la Russie ont toujours été exclusivement basées sur la confiance et l'amitié"
, a déclaré le président russe lors d'une réunion gouvernementale télévisée à l'issue de leur échange téléphonique.
Narendra Modi a de son côté indiqué sur X que les deux pays étaient déterminés à renforcer leur
"partenariat stratégique spécial et privilégié"
, ajoutant que
"l'Inde est prête à apporter toutes les contributions possibles à une résolution pacifique du conflit en Ukraine".
Les deux dirigeants ont aussi évoqué la prochaine visite de Vladimir Poutine en Inde prévue en décembre, selon le Kremlin.
Cet entretien intervient au lendemain de discussions entre le président américain Donald Trump et Narendra Modi sur le conflit en Ukraine et les droits de douane.
Donald Trump a augmenté les droits de douane sur les produits indiens de 25% à 50% en guise de sanction pour ses achats de pétrole russe, dont il juge que le produit nourrit le conflit engagé par Vladimir Poutine en Ukraine.
L'Inde, alliée de longue date des Etats-Unis et l'un des plus grands importateurs de brut au monde, avait fait valoir qu'elle importait du pétrole de Russie
"parce que les approvisionnements traditionnels avaient été détournés vers l'Europe après le déclenchement du conflit"
en Ukraine en février 2022.
Vladimir Poutine et Narendra Modi, dont les pays collaborent notamment au sein des BRICS, avaient déjà affiché leur proximité début septembre à l'occasion d'un sommet en Chine.
L'Inde avait alors fait savoir qu'elle ne
"s'inclinera pas"
face à Washington.
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