Premier round des pourparlers indirects Iran - États-Unis: reprise prévue la semaine prochaine

Crédit Photo : Amer HILABI, EVELYN HOCKSTEIN / AFP / POOL / AFP

Cette combinaison d'images créée le 09 avril 2025 montre l'envoyé américain au Moyen-Orient Steve Witkoff après une réunion avec des responsables russes au palais de Diriyah, à Riyad, en Arabie saoudite, le 18 février 2025 (G) ; et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi s'adressant à l'AFP lors d'une interview au consulat iranien de Jeddah, le 7 mars 2025.

Le premier cycle de négociations indirectes entre l'Iran et les États-Unis, sous la médiation d'Oman, est terminé et les pourparlers devraient reprendre la semaine prochaine, a annoncé samedi le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué.

La Diplomatie iranienne a précisé que les pourparlers, dirigés par le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et Steve Witkoff, envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, se sont déroulés dans une

"atmosphère constructive fondée sur le respect mutuel".

Les deux parties, selon le communiqué, ont

"échangé leurs positions respectives sur des questions liées au programme nucléaire pacifique de l'Iran et à la levée des sanctions illégales contre l'Iran".

Les discussions ont été médiées par Badr Albusaidi, ministre des Affaires étrangères d'Oman.

Les deux parties sont convenues que le prochain cycle de négociations aurait lieu la semaine prochaine.

Le communiqué précise également que les chefs des deux délégations ont

"brièvement échangé"

en présence du ministre omanais des Affaires étrangères, alors qu'ils quittaient le lieu après plus de 2 heures et demie de pourparlers indirects dans la capitale, Mascate.

Araghchi, accompagné du vice-ministre des Affaires étrangères Majid Takht-Ravanchi, est arrivé tôt samedi à Mascate pour participer à ces pourparlers tant attendus.

Les discussions portent principalement sur le programme nucléaire de l'Iran et se déroulent dans un contexte de tensions accrues entre les deux pays, notamment depuis que Donald Trump est revenu à la présidence des États-Unis en janvier dernier.

Trump a récemment menacé l'Iran de bombardements et de nouvelles taxes s'il ne parvenait pas à un accord avec les États-Unis concernant son programme nucléaire, ce qui a déclenché des réactions vives à Téhéran.

En effet, les États-Unis et Israël accusent l'Iran de développer une arme nucléaire, ce que Téhéran ne cesse d'infirmer.

L'Iran a refusé d'engager des pourparlers directs avec les États-Unis, mais a accepté de tenir des pourparlers indirects avec la médiation d'Oman à la suite d'un récent échange de lettres entre les deux parties.

Plus tôt samedi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, a précisé dans un message sur X que les représentants de Téhéran et de Washington étaient assis dans des salles séparées et transmettaient leurs points de vue par l'intermédiaire du médiateur omanais.

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