
L’Iran a annoncé ce lundi qu’il ne mènerait pas de discussions directes avec les États-Unis concernant son programme nucléaire.
Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a précisé que Téhéran avait proposé à Washington des pourparlers indirects, qualifiant cette initiative de “généreuse et responsable”.
Cependant, selon lui, aucune réponse n’a encore été reçue de la part des autorités américaines. Il a également indiqué que le Sultanat d’Oman figurait parmi les options privilégiées pour accueillir d’éventuelles négociations indirectes.
Interrogé sur les menaces émanant des États-Unis, Baqaei a affirmé que l’Iran était prêt à affronter toute situation critique. Il a souligné que le pays avait renforcé ses capacités de défense au cours des cinquante dernières années et qu’en cas d’agression, la riposte serait ferme.
Téhéran avait répliqué qu’en cas d’attaque par les États-Unis ou leurs alliés, il pourrait se voir contraint de se doter de l’arme nucléaire.
Pour rappel, Donald Trump avait unilatéralement retiré les États-Unis de l’accord nucléaire de 2015, connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), et rétabli des sanctions sévères contre l’Iran. En dépit du retrait américain, l’Iran avait initialement respecté ses engagements, mais avait ensuite réduit progressivement sa participation, reprochant aux autres signataires de ne pas avoir protégé ses intérêts.