Reporters sans frontières: "la Cour pénale va enquêter sur les crimes commis par Israël contre les journalistes"

09:1314/01/2024, dimanche
MAJ: 14/01/2024, dimanche
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Les proches du journaliste Akram al-Shafei, qui a succombé à ses blessures dans la ville de Gaza en novembre, pleurant son corps à l'hôpital européen de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 janvier 2024.
Les proches du journaliste Akram al-Shafei, qui a succombé à ses blessures dans la ville de Gaza en novembre, pleurant son corps à l'hôpital européen de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 janvier 2024.

Reporters sans frontières a annoncé, samedi, l'intention de la Cour pénale internationale d'enquêter sur les crimes commis par Israël contre les journalistes dans les territoires palestiniens, dont Gaza.

L'organisation, basée à Paris, la capitale française, a rapporté citant le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, que l'enquête sur les violations dans les territoires palestiniens inclurait les crimes commis contre les journalistes.


Reporters sans frontières a ajouté dans un communiqué transmis par Khan que la Cour enquête sur les crimes commis contre les journalistes, en plus d'autres crimes en Palestine.

De son côté, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières, a souligné dans un communiqué que l'assassinat de journalistes à Gaza nécessite une réponse décisive de la Cour pénale internationale.


Deloire a souligné qu'au moins 79 journalistes ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023, dont au moins 18 pendant l'exercice de leurs fonctions.


Dans ce contexte, il a salué la déclaration du Procureur de la Cour pénale internationale, exprimant son espoir que la Cour fera des progrès significatifs dans l'enquête et prendra les mesures concrètes nécessaires et tant attendues.


Reporters sans frontières avait déposé deux requêtes auprès de la Cour pénale internationale concernant les journalistes tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.


Reporters sans frontières a déclaré qu'il existait des motifs raisonnables de croire que les journalistes cités dans sa requête auprès de la CPI ont été victimes d'attaques assimilées à des
"crimes de guerre"
et que les éléments disponibles montraient que les journalistes en question pourraient avoir été
"délibérément"
visés.

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