
Les Nations unies (ONU) ont mis en garde contre la poursuite des violences visant les civils, y compris les femmes et les enfants, après la prise de contrôle de la ville de El-Fasher, la plus grande du Darfour, par les Forces de soutien rapide (FSR).
Lors de son point de presse quotidien, le porte-parole adjoint du Secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, a indiqué que les violences à l’encontre des civils se poursuivaient dans et autour de El-Fasher.
Il a fait état de rapports faisant état d’exécutions et de violences sexuelles continues, précisant que les civils ne pouvaient ni quitter la ville ni communiquer avec l’extérieur.
Selon Haq, des centaines de civils, y compris des travailleurs humanitaires, ont été tués à El-Fasher.
71 000 personnes ont fui El-Fasher
Depuis le 26 octobre, environ 71 000 personnes ont fui El-Fasher et ses environs, a-t-il ajouté, précisant que beaucoup avaient été victimes de meurtres, d’enlèvements et de violences sexuelles.
Haq a enfin souligné que le plan humanitaire 2025 pour le Soudan n’était financé qu’à 28 %, sur les 4,16 milliards de dollars prévus, seuls 1,17 milliard ayant été réunis à ce jour.
Les affrontements entre l’armée soudanaise et les FSR, soutenues par des acteurs étrangers, se poursuivent depuis le 15 avril 2023.
À la suite d’intenses combats, El-Fasher, la plus grande ville du Darfour occidental, est largement passée sous le contrôle des FSR, qui auraient expulsé de force des civils et commis des exécutions et actes de torture, selon des vidéos diffusées par leurs propres membres.











