Crédit Photo : Abdulaziz KETAZ / AFP
Une colonne de fumée s'élève à la suite d'une explosion à Maarrat Misrin, dans le nord de la province d'Idlib, en Syrie, le 24 juillet 2025.
La Syrie a dénoncé mercredi une frappe de drone israélienne qui a coûté la vie à six soldats dans la campagne de Damas, au sud du pays.
Dans un communiqué, le ministère syrien des Affaires étrangères a qualifié cette attaque de
“grave violation du droit international et de la Charte des Nations unies”
, estimant qu’elle portait atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du pays.
Le ministère a décrit cette opération comme
“une nouvelle manifestation des politiques agressives répétées de l’occupation israélienne, visant à déstabiliser la région”
. Il a réaffirmé le droit de la Syrie à défendre
“son territoire et son peuple conformément au droit international”.
Damas a également exhorté la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à
“assumer ses responsabilités légales et morales pour mettre fin aux agressions israéliennes et contraindre Tel-Aviv à cesser ses violations contre la Syrie, son peuple et ses institutions”.
La frappe, menée mardi près de la ville d’al-Kiswah, au sud de Damas, a tué six militaires syriens en ciblant des positions de l’armée.
Depuis la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre dernier, Israël a multiplié les frappes à travers la Syrie, visant notamment des avions de combat, des systèmes de missiles et des installations de défense aérienne, selon plusieurs rapports. En parallèle, l’armée israélienne a renforcé son contrôle sur le plateau du Golan en occupant la zone tampon démilitarisée, en violation de l’accord de désengagement conclu avec la Syrie en 1974.