
Le Conseil du Renouveau économique algérien (CREA), confédération des patrons algériens, a annoncé, ce mardi dans un communiqué, l'annulation de la visite qu'il devait effectuer en France, en mai prochain, où il était prévu de rencontrer le Mouvement des entreprises de France (MEDEF).
Les deux présidents s'étaient entendus pour reprendre le dialogue, après mois de crise diplomatique entre les deux pays. Quelques semaines après, les tensions reprennent entre les deux pays. Elles sont provoquées par l'arrestation, puis le placement, il y a quelques jours, en détention provisoire d'un agent consulaire algérien par la justice française, l'accusant d'implication dans l'affaire d'enlèvement et de séquestration de l'influenceur et réfugié politique algérien, Amir Boukhors, dit "Amir Dz".
En effet, les relations entre les deux pays se sont dégradées à l'été 2024, sur fond de reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. En réaction, l'Algérie a retiré son ambassadeur à Paris et le président Tebboune a annulé un déplacement en France, prévu initialement en septembre 2024.
Plus récemment, l'emprisonnement de l'écrivain algéro-français, Boualem Sansal, a compliqué davantage la situation, tout comme le refoulement de migrants en situation irrégulière visés par des obligations de quitter le territoire français, dont l'influenceur algérien Doualemn.