La rivalité technologique entre les États-Unis et la Chine s’intensifie avec l’essor de la 5G et la préparation de la 6G

16:2230/09/2025, mardi
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Pékin et Washington multiplient les initiatives autour de la 5G, tandis que la prochaine génération de réseau mobile, la 6G, se profile déjà à l’horizon.
Crédit Photo : X /
Pékin et Washington multiplient les initiatives autour de la 5G, tandis que la prochaine génération de réseau mobile, la 6G, se profile déjà à l’horizon.

La rivalité technologique entre les États-Unis et la Chine connaît une nouvelle intensité avec l’essor de la 5G et les préparatifs du passage à la 6G.

Les États-Unis ont été les premiers à déployer la 5G en 2018, leurs quatre principaux opérateurs proposant ce service dès 2019. Pourtant, l’Asie a rapidement pris l’avantage : la Corée du Sud, suivie par le Japon et surtout la Chine, a propulsé la région en tête de l’innovation 5G.

La Chine possède aujourd’hui le plus vaste réseau 5G au monde, soutenu par d’importants investissements publics. À l’horizon 2026, les États-Unis prévoient 200 millions d’abonnements, soit 72 % du marché mobile américain, mais restent derrière leurs concurrents asiatiques.


En Europe, la 5G s’est progressivement imposée à partir de 2020, mais avec un retard structurel lié au déploiement tardif de la 4G. La pénétration reste plus faible que dans les pays asiatiques, malgré une couverture croissante dans des pays comme l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne.


Au Moyen-Orient, l’Arabie saoudite affiche les vitesses de connexion 5G les plus rapides, suivie par le Koweït. Selon les opérateurs, environ 4,5 milliards d’abonnements 5G devraient être actifs d’ici 2027, dont 85 % du marché européen.

Cette compétition s’exprime aussi dans les infrastructures. Pékin s’appuie sur Huawei et ZTE pour déployer des réseaux dans le monde entier, tandis que Washington privilégie une stratégie axée sur la sécurité. Les États-Unis ont interdit l’usage d’équipements chinois sur leur territoire et favorisent Ericsson, Nokia ou Samsung. Le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ont adopté des restrictions similaires.


Malgré ces barrières, Huawei reste en tête avec le plus grand nombre de brevets déposés, suivi par l’américain Qualcomm, les sud-coréens LG et Samsung, le suédois Ericsson et le chinois ZTE. Parallèlement, des acteurs comme Ericsson et Huawei travaillent déjà sur les infrastructures 6G, attendues sur le marché au début des années 2030.

La 5G constitue aujourd’hui un pilier pour l’intelligence artificielle, l’Internet des objets et l’automatisation en temps réel. La 6G ambitionne de bâtir une infrastructure encore plus avancée, confirmant que la bataille technologique entre Washington et Pékin ne fait que commencer.


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