
L’Afrique du Sud a annoncé mardi qu’elle soumettra à Washington un nouvel accord commercial "généreux" afin de limiter l’impact des surtaxes douanières américaines de 30 % imposées depuis vendredi sur la plupart de ses exportations.
L’administration du président Cyril Ramaphosa a été critiquée pour ne pas avoir conclu d’accord global avec Washington, notamment par l’Alliance démocratique (DA), membre de la coalition gouvernementale mais opposant historique de l’ANC. Steenhuisen a affirmé que des diplomates américains avaient abordé des questions de politique intérieure sud-africaine lors des discussions commerciales, ce qu’il a jugé « surprenant ».
Les tensions commerciales ne sont pas nouvelles: sous Donald Trump, les États-Unis ont déjà appliqué des tarifs plus élevés à d’autres pays comme le Brésil et l’Inde (50 %), pour des raisons idéologiques. Les critiques américaines visent notamment la loi sud-africaine sur la redistribution des terres et certaines politiques de discrimination positive jugées contraires aux principes du libre-échange.