
Les exportations du Turkestan oriental occupé vers les Etats-Unis ont bondi de 273,4% entre janvier et août 2025, atteignant 2,5 milliards de dollars, malgré les sanctions américaines et les accusations de travail forcé visant Pékin. Washington maintient une liste noire de près de 150 entreprises interdites sur le marché américain. En parallèle, les exportations globales de la Chine vers les Etats-Unis chutent, enregistrant un recul de 33,1% sur un an en août.
Des organisations et études occidentales estiment que Pékin a détenu plus d'un million de musulmans dans des camps au Turkestan oriental occupé. Certaines accusent la Chine d’y imposer le travail forcé et de recourir à la torture.
Les Etats-Unis ont imposé au fil des ans des restrictions croissantes sur les produits provenant du Turkestan oriental occupé, invoquant le risque de travail forcé.
Les raisons de cette forte hausse restent floues, les exportations du Turkestan oriental occupé étant variées, allant des produits pétroliers aux meubles manufacturés et aux denrées agricoles.
Washington tient une liste d’entreprises visées par la "Loi sur la prévention du travail forcé des Ouïghours" (Uyghur Forced Labor Prevention Act), qui recensait près de 150 sociétés en janvier. Les biens produits totalement ou partiellement par ces firmes sont interdits d’entrée sur le marché américain.
La Chine affirme que sa politique au Turkestan oriental occupé a permis d’éradiquer l’extrémisme religieux et les attentats ayant frappé la région et le pays dans le passé.