
Les autorités algériennes ont annoncé jeudi la dénonciation de l’accord bilatéral d’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, en réaction aux récentes décisions unilatérales prises par la France.
Cette escalade survient dans un climat déjà tendu entre les deux pays.
Suspension unilatérale suivie d’une dénonciation réciproque
Désormais, les titulaires français de passeports diplomatiques et de service devront se conformer aux mêmes conditions d’obtention de visa imposées aux Algériens par la France.
Un bras de fer diplomatique aux multiples fronts
Une crise durable entre deux partenaires historiques
Ces mesures hostiles illustrent la dégradation continue des relations bilatérales, plombées par des désaccords sur les questions migratoires, de sécurité, de mémoire et de souveraineté.
Outre les tensions récentes, Alger réclame depuis des années la restitution des archives coloniales, des réparations pour les essais nucléaires français dans le Sahara, ainsi que la reconnaissance officielle des crimes coloniaux par la France.