
Des milliers de manifestants se sont rassemblés au Venezuela, en Colombie et au Brésil pour dénoncer les frappes israéliennes dans la bande de Gaza. À Caracas, Bogota et São Paulo, les protestataires ont brandi des drapeaux palestiniens réclamant l'arrêt des hostilités. L'ancien ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza a souligné la solidarité de son pays avec la Palestine. Le président colombien Gustavo Petro a publiquement apporté son soutien aux manifestations. Les gouvernements d'Amérique latine adoptent des positions diplomatiques fermes contre les actions israéliennes, certains pays ayant rompu leurs relations avec Tel-Aviv.
Venezuela, Colombie et Brésil manifestent contre les opérations israéliennes à Gaza
Des centaines de manifestants se sont rassemblés dans plusieurs capitales d'Amérique latine pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien et dénoncer les frappes israéliennes dans la bande de Gaza. De Caracas à Bogota en passant par São Paulo, la mobilisation citoyenne témoigne d'un engagement croissant du continent latino-américain dans le conflit du Moyen-Orient.
Caracas: L'ancien ministre des Affaires étrangères mobilisé
Bogota: Le président Petro affiche publiquement son soutien
São Paulo: Appel à rompre les liens diplomatiques et commerciaux
Dans la plus grande ville du Brésil, des centaines de personnes ont participé à une marche de solidarité avec la Palestine. Les manifestants brésiliens ont défilé en portant d'immenses drapeaux palestiniens, transmettant un message clair au gouvernement du président Luiz Inácio Lula da Silva.
Le Brésil, sous la présidence de Lula, a adopté une position critique envers les actions militaires israéliennes, sans toutefois aller jusqu'à rompre ses relations diplomatiques comme l'ont fait certains de ses voisins latino-américains.
L'Amérique latine: Une position diplomatique de plus en plus ferme
Ces manifestations s'inscrivent dans un contexte régional où plusieurs pays d'Amérique latine ont durci leur position envers Israël. La Colombie a annoncé en mai 2024 vouloir rompre ses liens diplomatiques avec Israël, rejoignant ainsi la Bolivie et le Belize dans cette démarche.
Le Chili et d'autres nations ont également rappelé leurs ambassadeurs de Tel-Aviv pour exprimer leur désaccord avec les méthodes militaires employées. Cette mobilisation diplomatique collective représente un phénomène relativement rare dans les relations internationales contemporaines, soulignant l'importance que les gouvernements progressistes d'Amérique latine accordent à la question palestinienne.
Une solidarité historique et idéologique
L'engagement de l'Amérique latine envers la cause palestinienne ne date pas d'hier. Plusieurs facteurs expliquent cette sympathie régionale: l'histoire des luttes anticoloniales du continent, la présence de communautés d'origine arabe et palestinienne importantes dans plusieurs pays, ainsi qu'une sensibilité particulière aux questions d'autodétermination des peuples.
Les manifestations de ces derniers jours à Caracas, Bogota et São Paulo illustrent une convergence entre la mobilisation citoyenne et les positions officielles des gouvernements, créant une dynamique régionale significative en faveur de la cause palestinienne. Cette mobilisation pourrait inciter d'autres pays de la région à adopter des mesures diplomatiques similaires dans les semaines et mois à venir.