
Le président du Conseil souverain de transition du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, a rejeté vendredi tout cessez-le-feu ou accord de paix avec les Forces de soutien rapide (FSR) tant que le groupe paramilitaire rebelle ne déposera pas d’abord les armes.
La semaine dernière, les FSR ont indiqué avoir accepté de rejoindre une trêve humanitaire proposée par le groupe Quad — composé des États-Unis, de l’Arabie saoudite, de l’Égypte et des Émirats arabes unis.
Le conflit entre l’armée et les FSR, déclenché en avril 2023, a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, au moins 40 000 personnes ont été tuées et 12 millions déplacées.
Le mois dernier, les FSR ont pris la capitale du Darfour-Nord, El-Fasher, et ont été accusées de massacres. Le groupe contrôle les cinq États du Darfour sur les 18 que compte le Soudan, tandis que l’armée détient la majorité des 13 autres États, dont Khartoum.
Le Darfour représente environ un cinquième du territoire soudanais, mais la majorité des 50 millions d’habitants vivent dans les zones contrôlées par l’armée.












