Patrouille de la police burkinabè.
Plus de 280 personnes ont été arrêtées au Burkina Faso pour soupçons d'actes liés au terrorisme, notamment des activités de contrebande de vivres, carburant et bétail, révélant une possible complicité avec les groupes armés terroriste.
L’armée burkinabè cherche également à tarir les sources de financement des groupes armés terroristes.
La gendarmerie nationale a annoncé, lundi 4 décembre 2023, avoir interpellé plus de 280 personnes dans les zones de Fada N’Gourma et de Tenkodogo, soupçonnées des soupçons d’actes ou de complicité de terrorisme.
Les suspects sont accusés de se livrer à des activités de contrebande de vivres, de carburant, de pièces détachées et de bétail, même dans les localités où sévissent les groupes armés terroristes.
"Ce qui laisse donc entrevoir une certaine complicité. Aussi, des malfrats parviennent à écouler des bétails volés au profit des groupes armés terroristes dans la clandestinité"
, peut-on lire dans le communiqué de la gendarmerie nationale.
C’est pourquoi, du 18 au 21 novembre 2023, les groupements de gendarmerie départementale de Fada N-Gourma (Est) et de Tenkodogo (Centre-est), relevant de la 6e Légion de gendarmerie, ont conduit simultanément des opérations de lutte contre les trafics de stupéfiants, la contrebande des hydrocarbures, ainsi que toutes les autres formes de trafics.
Ces opérations ont aussi permis de saisir des moyens de transport, une grande quantité de vivres et de carburant, des animaux volés, du chanvre indien et des amphétamines.
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