Les autorités ont fixé cette année le prix d'achat plancher des noix brutes de cajou aux planteurs à 385 francs CFA (environ 0,62 dollar) le kilogramme, contre 310 francs CFA (environ 0,5 dollar) en 2024.
Le gouvernement burkinabè a annoncé, mercredi, la suspension de l'exportation de la noix de cajou brute afin de garantir l'approvisionnement des unités de transformation locales en matière première, a-t-on appris de source officielle.
Dans un communiqué interministériel, les ministères en charge de l'Industrie, de l'Agriculture et des Finances ont expliqué que cette mesure vise à renforcer la compétitivité de l'industrie nationale de la noix de cajou.
Soutenir la transformation locale
Soutenir la transformation locale
Le texte précise que, pour assurer la disponibilité de la matière première pour les unités industrielles locales,
"l'exportation de la noix brute de cajou est suspendue sur toute l'étendue du territoire national jusqu'à nouvel ordre".
"Cette décision s'inscrit dans une vision de création de valeur ajoutée, d'emplois et de souveraineté économique"
, a commenté le Conseil burkinabè de l'anacarde, appelant les acteurs du secteur à respecter cette mesure pour favoriser un développement harmonieux de la filière.
Un secteur en pleine croissance
Un secteur en pleine croissance
Les autorités ont fixé cette année le prix d'achat plancher des noix brutes de cajou aux planteurs à 385 francs CFA (environ 0,62 dollar) le kilogramme, contre 310 francs CFA (environ 0,5 dollar) en 2024.
Le Burkina Faso produit en moyenne 200 000 tonnes de noix de cajou par an sur les cinq dernières années. En 2023, la noix de cajou est devenue le deuxième produit agricole d'exportation du pays, avec plus de 120 000 tonnes vendues à l'étranger pour un chiffre d'affaires de plus de 60 milliards de francs CFA (environ 95 millions de dollars), selon le Conseil burkinabè de l'anacarde.
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