Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dirige la réunion hebdomadaire du cabinet au ministère de la Défense à Tel Aviv, le 7 janvier 2024.
Les familles des otages israéliens dans la bande de Gaza ont déclaré vendredi avoir perdu confiance dans le gouvernement de Benjamin Netanyahu, selon les médias officiels hébreux.
L'Autorité israélienne de radiodiffusion (officielle) a rapporté citant des familles d'otages israéliens détenus à Gaza affirmant qu'elles avaient
"perdu confiance en Netanyahu et son gouvernement, et qu'elles mèneraient leurs propres actions"
, sans préciser de quoi il s'agissait.
"Tout retard dans les négociations met leur vie en danger"
a rapporté la même source citant un proche des otages indiquant que
"des dizaines de familles de détenus se sont rendues dans la ville de Césarée (nord) pour y organiser un sit-in devant la maison de Netanyahu, où elles ont passé la nuit".
L'ancien chef des services de renseignement israéliens (Mossad), Tamir Pardo, a affirmé dans une déclaration aux médias:
"Si Netanyahu a décidé de laisser tomber les otages qu'il le dise publiquement".
Si nous terminons la guerre avec 136 cercueils, Israël perdra pour la première fois. Il faut veiller à corriger l'abandon et la trahison des citoyens par l'État.
Le 7 octobre, le Hamas a lancé une attaque contre des points militaires israéliens et des colonies autour de la bande de Gaza, au cours de laquelle il a tué environ 1 200 Israéliens, en a blessé environ 5 431 et en a capturé au moins 239. Il en a échangé des dizaines avec Israël lors d'une trêve humanitaire temporaire qui a duré 7 jours et s'est terminé début décembre.
Selon les médias hébreux, la trêve temporaire a abouti à la libération de 105 civils détenus par le Hamas, dont 81 Israéliens, 23 citoyens thaïlandais et un Philippin.
Les établissements de prisonniers palestiniens ont indiqué que, dans le cadre de la trêve temporaire, Israël avait libéré de ses prisons 240 prisonniers palestiniens, 71 femmes et 169 enfants.
Israël estime qu'il y a environ
"136 otages toujours détenus dans la bande de Gaza"
, selon des déclarations concordantes de responsables israéliens.
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