
Le Premier ministre français François Bayrou s'exprime lors de l'examen d'une motion de censure contre lui et son gouvernement, déposée par le Parti socialiste français (PS), à l'Assemblée nationale française, la chambre basse du parlement français, à Paris, le 1er juillet 2025.
Le rapport de la commission d'enquête sur les violences en milieu scolaire, née du scandale Bétharram, a pointé un "défaut d'action" du Premier ministre François Bayrou. Le rapport rédigé par Paul Vannier (La France insoumise) et Violette Spillebout (Renaissance) a été rendu public ce mercredi.
"À défaut d'action"
que François Bayrou avait
"les moyens d'engager"
, alors qu'il était
"informé"
quand il était ministre de l'Éducation nationale et président du Conseil général, ces violences
"ont perduré pendant des années"
, indique-t-on dans le rapport relayé par les médias français.
Le rapport évoque par ailleurs
"un véritable déchaînement de violences"
dans le collège-lycée de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques) qu'on
"ne saurait réduire à des débordements ponctuels".
La violence "
était - pour partie au moins - institutionnalisée"
dans cet établissement, avec
"une communauté de notables au soutien indéfectible",
dont des
"membres du gouvernement"
, accusent les rapporteurs.
Bétharram est
"un cas loin d'être unique"
, relèvent encore les rapporteurs, évoquant des mécanismes
"accentués dans l'enseignement catholique"
, du fait d'un
"modèle éducatif explicitement plus strict"
et d'une
"loi du silence particulièrement prégnante".
Ils déplorent des
"défaillances"
de l'État, avec des contrôles
"quasi-inexistants".
La commission d'enquête ne devrait toutefois pas saisir la justice, sa présidente socialiste, Fatiha Keloua-Hachi, ayant jugé insuffisamment fondée la demande de signalements à la justice de Paul Vannier, qui suspecte de
"faux témoignages"
trois personnes dont François Bayrou.
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