
Au moins 45 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés mardi, alors que l’armée israélienne intensifiait ses frappes sur la bande de Gaza, selon des sources médicales.
Des tirs israéliens ont visé des civils rassemblés pour recevoir de l’aide humanitaire dans le corridor de Netzarim et sur la rue Salah al-Din, au centre de la bande de Gaza. Le bilan s’élève à 11 morts et plus de 65 blessés, d’après un responsable médical cité par l’agence Anadolu.
Dans la ville d’Al-Zawayda, également située dans le centre de l’enclave, six personnes ont péri sous les bombardements de leur domicile. Deux autres Palestiniens, dont une femme, ont été tués lors d’une frappe ayant visé une école transformée en abri dans le camp de réfugiés de Maghazi.
Par ailleurs, deux Palestiniens ont succombé à leurs blessures après des frappes antérieures, et un jeune homme est mort de malnutrition à Khan Younès, en raison du siège imposé à Gaza, selon le bureau des médias du gouvernement local.
À Gaza-Ville, une frappe israélienne a tué un civil dans le quartier d’Al-Zeitoun, tandis que les corps de deux autres victimes ont été retrouvés dans le quartier d’Al-Tuffah. Deux personnes supplémentaires ont été tuées par une frappe de drone dans le quartier de Shejaiya.
Des témoins ont rapporté que l’armée israélienne a également bombardé des habitations dans l’est de Gaza-Ville et à l’est de Khan Younès.
Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, l’offensive israélienne lancée en octobre 2023 a déjà causé la mort de plus de 56 600 Palestiniens, en grande majorité des civils.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), liée à sa guerre dans l’enclave palestinienne.