
Le 11e Sommet des centrales nucléaires s’est ouvert mardi à Istanbul, avec le soutien du ministère turc de l’Énergie.
Le directeur adjoint des projets nucléaires, Salih Sari, y a rappelé que la Türkiye mise sur une stratégie énergétique à quatre piliers: renouvelables, efficacité énergétique, gaz naturel local et énergie nucléaire, afin d’assurer sa sécurité énergétique et atteindre la neutralité carbone d’ici 2053.
Selon lui, l’énergie nucléaire est “une nécessité, pas un choix”. Le chantier de la centrale Akkuyu, dotée de quatre réacteurs de 1 200 MW, progresse, avec une mise en service complète prévue d’ici 2028. Une fois opérationnelle, elle couvrira 10 % de la demande nationale en électricité.
Anton Dedusenko, représentant de Rosatom, a salué la coopération avec la Türkiye et s’est dit ouvert à renforcer ce partenariat pour de futurs projets. Seyit Ardic, président de la Chambre d’industrie d’Ankara, a souligné la volonté de bâtir une industrie nucléaire locale fondée sur la haute technologie.
Enfin, Alikaan Ciftci, président de l’Association de l’industrie nucléaire, a annoncé que la NSD participera désormais officiellement à la Conférence générale de l’AIEA, et mise sur les petits réacteurs modulaires (SMR) comme levier d’innovation énergétique pour la Türkiye.