Le président français Emmanuel Macron s'exprime alors qu'il salue le président ukrainien avant leur rencontre, à l'Élysée, à Paris, le 3 septembre 2025.
Le Président français Emmanuel Macron estime que sa priorité est "la stabilité" à la veille du vote de confiance qui pourrait provoquer la chute du gouvernement de François Bayrou, selon les déclarations de son entourage, diffusées ce dimanche par BFMTV.
"Il peut y avoir une volonté d'avancer vite pour nommer un nouveau Premier ministre, tout en prenant le temps de consulter les forces politiques"
indique la même source auprès de la chaîne d’information en continu.
Et de poursuivre:
Le premier enjeu c’est de préserver l’unité du pays.
Ce positionnement du chef de l’Etat, est relayé alors que le chef du gouvernement, François Bayrou, sera lundi face à la représentation nationale auprès de laquelle il sollicitera un vote de confiance.
Selon les déclarations des divers partis et mouvements politiques, et en l’absence d’adhésion aux propositions formulées pour réduire la dette de la France, le locataire de Matignon devrait, de fait, précipiter sa fin à la tête de l’Exécutif.
Dans le détail, si la gauche et l’extrême-droite ont déjà confirmé qu’ils ne voteraient pas la confiance, le patron des députés du groupe LR (Les Républicains, droite), Laurent Wauquiez, a indiqué ce dimanche à LCI, qu’il laissait
"la liberté de vote"
aux élus de son parti.
"Je ne demande jamais à mes députés de voter contre leur conscience"
a-t-il assuré, même si cette décision n'est pas de nature à faire basculer l'issue du scrutin.
Pour rappel, François Bayrou a annoncé fin août, qu’il entendait se soumettre à la confiance des députés afin de tenter d’obtenir une légitimité autour du plan budgétaire qu’il entend mettre en place pour réduire le déficit de la France.
Au-delà de l’échéance de lundi, la France pourrait connaitre, dès mercredi, un mouvement social d’ampleur avec de nombreux appeler à se mobiliser pour
"tout bloquer"
en protestation de la politique menée par Bayrou et ses ministres.
À lire également :
#France
#Emmanuel Macron
#vote de confiance
#unité du pays
