
D’après un communiqué publié mercredi par le ministère palestinien de la Santé à Gaza, 10 Palestiniens supplémentaires, dont 2 enfants, sont morts au cours des dernières 24 heures en raison de la faim et de la malnutrition.
Depuis le 7 octobre 2023, la famine a causé 313 décès à Gaza, dont 119 enfants. Cette tragédie est directement liée à l’aggravation de la crise humanitaire provoquée par les attaques israéliennes et le blocus strict imposé sur l’enclave.
Selon ce rapport, plus d’un demi-million de personnes y vivent désormais dans des conditions de désastre marquées par la faim, la pauvreté et la mortalité, après 22 mois de conflit intense.
Gaza meurt de faim
Sous les bombardements israéliens et un blocus qui entrave lourdement l’arrivée de l’aide humanitaire, Gaza subit une crise sans précédent. Les pénuries de nourriture, d’eau potable, de médicaments, de matériel médical et de produits d’hygiène sont généralisées, tandis que les décès dus à la famine, en particulier parmi les enfants, ne cessent d’augmenter.
Des organisations locales et internationales accusent Israël d’utiliser la faim et la soif comme armes de guerre. La destruction massive des infrastructures civiles a laissé 88 % de Gaza dévastée, tandis que les bombardements continuent de viser régulièrement les populations déplacées cherchant refuge.
Sur une population d’environ 2,3 millions d’habitants, près de 2 millions ont été déplacés à cause des attaques et des ordres d’évacuation, nombre d’entre eux ayant dû fuir à plusieurs reprises. Privés des besoins les plus élémentaires, ces Palestiniens survivent dans des abris précaires ou des lieux surpeuplés, souvent dépourvus de services sanitaires, où la propagation des maladies infectieuses s’accroît, notamment dans les écoles.
Chaque jour, l’armée israélienne poursuit ses bombardements contre les camps de fortune et les zones d’hébergement des déplacés.