Le président américain Donald Trump s'adresse à la presse dans le bureau ovale de la Maison Blanche alors que des membres du club de football italien Juventus lui rendent visite à Washington, DC, le 18 juin 2025. Plus tard dans la journée, la Juventus affrontera le club émirati Al-Ain dans le cadre de la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2025 à l'Audi Field de Washington.
Un plan américain visant à détruire la plus fortifiée des installations nucléaires iraniennes à l'aide d'une bombe anti-bunker "fonctionnera", les États-Unis "ayant les capacités nécessaires", a rapporté mercredi le site d'information Axios, citant des responsables américains.
Cette déclaration fait référence à la Massive Ordnance Penetrator (MOP), une bombe de 13 600 kg conçue pour percer des cibles souterraines renforcées.
"La bombe anti-bunker fonctionnera. Ce n'est pas une question de capacités. Nous avons les capacités. Mais il existe tout un plan (pour une éventuelle attaque). Ce n'est pas simplement lâcher une bombe et déclarer la victoire "
, a déclaré à Axios un haut responsable américain.
Selon le rapport, Donald Trump a directement interrogé ses conseillers militaires sur l'efficacité de la MOP et sur la possibilité qu'elle neutralise le site nucléaire de Fordow.
Les responsables du Pentagone ont exprimé leur confiance dans ce plan, mais le président n'a pas encore pris de décision finale.
L'installation de Fordow est un site d'enrichissement d'uranium souterrain – le plus profond et le plus fortifié d'Iran, conçu pour résister aux frappes aériennes conventionnelles.
"Nous serons prêts à frapper l'Iran. Nous ne sommes pas encore convaincus que ce soit nécessaire"
, a déclaré un responsable américain à Axios.
"Le président n'est tout simplement pas encore convaincu que nous soyons nécessaires".
Le conseiller israélien à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, a déclaré mardi à la chaîne Channel 12 que les attaques israéliennes contre l'Iran
"ne s'arrêteront pas sans endommager le site nucléaire de Fordow"
.
Hanegbi a précisé qu'Israël poursuivait le dialogue avec les États-Unis, mais ne cherchait pas à les convaincre de participer à une opération.
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