Une veillée rassemblant plusieurs dizaines de personnes, a été organisée mercredi soir à Nice à l’occasion de la journée internationale de solidarité avec le peuple Palestinien qui coincide avec le 29 novembre de chaque année.
Tout au long de la soirée, des bougies ont été allumées aux côtés de drapeaux Palestiniens, en hommage aux victimes de l’offensive menée par Israël sur la Bande de Gaza.
À l’initiative d’Amira Zaiter et Hager Barkous, de l’association "De Nice à Gaza", les participants ont pu se recueillir devant les portraits de plusieurs disparus gazaouis.
Au cours d’une audience qui a duré une vingtaine de minutes et à laquelle Anadolu a assisté, Maître Sadouni, qui défendait les deux organisatrices de l’événement, Amira Zaiter et Hager Barkous, a notamment pointé des atteintes à plusieurs libertés dont la liberté d’expression, et la liberté de manifester.
Il a également accusé les manifestations d’être à l’origine d’une augmentation des actes antisémites dans le département des Alpes-Maritimes où 38 actes auraient été recensés.
À noter que le préfet Hugues Moutouh, a interdit l’ensemble des manifestations en lien avec la Palestine depuis le début de la guerre débutée le 7 octobre.
Si le tribunal lui a donné raison pour la première manifestation, il a été systématiquement désavoué par la justice pour toutes les suivantes.