La Cour pénale internationale (CPI) a lancé vendredi une mise en garde aux "individus qui (la) menacent de représailles" - elle ou son personnel -, en affirmant que de telles actions pourraient constituer une "atteinte à l'administration de la justice".
Ce communiqué coïncide avec les rapports faisant état d'une possible émission de mandats d'arrêt contre des officiels israéliens par la CPI, parmi lesquels le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, pour d'éventuels crimes de guerre à Gaza, avec le bilan de plus de 34 000 Palestiniens tués par les forces israéliennes depuis l'incursion du Hamas du 7 octobre 2023 qui aurait coûté la vie à environ 1 200 Israéliens.
Des groupes palestiniens estiment que des milliers de Palestiniens ont été détenus par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.