
Le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a exprimé, vendredi, sa vive inquiétude face au projet de report des élections provinciales de Nouvelle-Calédonie, dont l’examen est prévu mercredi à l’Assemblée nationale.
Opposition frontale
État de la Nouvelle-Calédonie
Pour rappel, l’accord de Bougival, signé le 12 juillet 2025 entre l’État français et plusieurs partis calédoniens à Bougival (Yvelines), vise à définir un nouveau statut institutionnel pour la Nouvelle-Calédonie, dans la continuité de l’accord de Nouméa, mais avec des ambitions accrues de souveraineté et d’autonomie renforcée.
Le texte prévoit notamment la création d’un "État de la Nouvelle-Calédonie" inscrit dans la Constitution française, l’adoption d’une loi fondamentale locale, le transfert progressif de compétences régaliennes (justice, sécurité, monnaie, diplomatie) sous conditions, la mise en place d’une nationalité calédonienne coexistant avec la nationalité française, et une redéfinition du corps électoral pour les élections provinciales et le Congrès.
Le processus impose une consultation populaire en février 2026 pour valider l’accord, suivie de l’adoption d’une loi organique spéciale et la tenue d’élections provinciales en 2026, avant que le Congrès calédonien élabore la loi fondamentale locale.