Le nouveau ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a menacé de retirer le soutien de son ministère aux institutions écossais après que le Premier ministre écossais, Humza Yousaf, a rencontré le président turc sans la présence de fonctionnaires britanniques.
Dans une lettre adressée au gouvernement du Parti national écossais (SNP), David Cameron a indiqué que la discussion de Humza Yousaf sur Gaza et d'autres sujets avec Recep Tayyip Erdogan lors du sommet COP28 à Dubaï, le 1er décembre, était contraire au protocole. Les deux dirigeants partagent le même point de vue sur Gaza, où les attaques aériennes et terrestres israéliennes ont tué près de 18 000 Palestiniens, et appellent à un cessez-le-feu immédiat.
David Cameron a mis en garde le secrétaire aux Affaires extérieures du SNP en lui annonçant sa volonté d'adopter une approche plus dure à l'égard de la rupture.
James Cleverly, l'ancien ministre des Affaires étrangères, avait formulé une mise en garde similaire lorsque Humza Yousaf avait rencontré le Premier ministre islandais en l'absence de représentants du Royaume-Uni au cours de l'été.
Les beaux-parents du dirigeant écossais sont restés bloqués à Gaza pendant environ un mois avant d'être évacués et rapatriés en Écosse. La réticence du gouvernement britannique à rencontrer Yousaf ou à discuter de la question à l'époque a été fortement critiquée en Écosse.