Crédit Photo : ANWAR AMRO / AFP
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam arrive pour assister à une réunion du Conseil des ministres afin de discuter d'un plan de l'armée visant à désarmer le groupe musulman chiite Hezbollah, au palais présidentiel de Baabda, le 5 septembre 2025.
Au Liban, le Premier ministre Nawaf Salam a rappelé que la décision de faire la guerre ou de conclure la paix appartenait exclusivement au gouvernement, après une déclaration du Hezbollah affirmant son opposition à des négociations avec Israël.
Lors du Sommet sur la technologie et l’intelligence artificielle tenu à Beyrouth, le chef du gouvernement a réagi à la position exprimée la veille par le mouvement chiite.
"La décision de guerre et de paix relève désormais de ce gouvernement, et nul autre n’a autorité en la matière",
a-t-il déclaré.
Soulignant l’importance du monopole étatique sur les armes, Salam a ajouté que son gouvernement poursuivait ses efforts pour mettre fin aux attaques israéliennes contre le territoire libanais.
Négociations avec Israël et désarmement
Réuni le 5 août autour du dossier du désarmement, le Conseil des ministres avait chargé l’armée d’élaborer un plan visant à
"collecter toutes les armes d’ici à la fin de l’année".
Le président libanais Joseph Aoun avait, le 3 novembre, appelé à des négociations indirectes avec Tel-Aviv, estimant que le dialogue et la diplomatie constituaient
"la seule voie pour préserver les intérêts nationaux".
Refusant de remettre ses armes, le Hezbollah avait publié le 6 novembre un communiqué appelant à adopter une
face aux violations israéliennes et rejetant toute nouvelle négociation politique avec Tel-Aviv en dehors du cadre de l’accord de cessez-le-feu signé en novembre 2024.
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