
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné, lundi, le meurtre de six journalistes à Gaza par Israël, réclamant “une enquête indépendante et impartiale”.
Dujarric a insisté sur le respect dû aux journalistes et professionnels des médias, qui “doivent être protégés” et travailler “sans crainte ni harcèlement”. Interrogé sur la faisabilité d’une telle enquête en pleine guerre, il a reconnu que “la recherche des responsabilités prend malheureusement du temps, en particulier dans les conflits”, citant d’autres précédents récents.
Selon le bureau des médias du gouvernement de Gaza, les journalistes d’Al Jazeera Anas al-Sharif et Mohamed Qraiqea, trois caméramans de la chaîne et un journaliste indépendant local ont été tués dimanche soir lors d’une frappe israélienne visant une tente de presse près de l’hôpital Al-Shifa, à l’ouest de Gaza.
Israël est confronté à une condamnation internationale croissante pour sa guerre qualifiée de “génocidaire” à Gaza, où près de 61 500 personnes ont été tuées depuis octobre 2023. La campagne militaire a ravagé l’enclave et plongé la population au bord de la famine.
En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Parallèlement, Israël fait l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice.