
Le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid, a accusé mercredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu de chercher à éviter de payer un “prix politique” pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.
Israël estime que 59 otages sont encore retenus à Gaza, dont au moins 20 seraient encore en vie. Leur libération est attendue dans le cadre de la deuxième phase d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers, qui exigerait un retrait total des forces israéliennes de Gaza et la fin définitive de la guerre.
Le gouvernement israélien a interrompu l’approvisionnement en électricité et l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza pour faire pression sur le Hamas afin qu’il accepte ses conditions.
Cependant, le Hamas a refusé de négocier sous ces conditions, exigeant qu’Israël respecte les termes du cessez-le-feu et entame immédiatement les discussions pour la deuxième phase, qui prévoit un retrait israélien total de Gaza et un arrêt complet de la guerre.
L’accord de cessez-le-feu a mis un terme à la guerre menée par Israël à Gaza, qui a fait plus de 48 500 morts, principalement des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) en raison de sa guerre contre l’enclave palestinienne.
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