ONU: La majorité du Conseil de sécurité condamne les attaques d’Israël à Gaza et réclame un cessez-le-feu

La rédaction avec
11:1124/09/2025, الأربعاء
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Le ministre français des Affaires étrangères, Jean Noel Barrot, assiste à une réunion consacrée à la situation à Gaza, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le 23 septembre 2025.
Crédit Photo : Ludovic MARIN / Pool / AFP
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean Noel Barrot, assiste à une réunion consacrée à la situation à Gaza, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le 23 septembre 2025.

Mardi, une majorité de membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont dénoncé l’escalade militaire israélienne à Gaza et réclamé un cessez-le-feu immédiat, tandis que les États-Unis ont réaffirmé leur soutien à Israël.

Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Cho Hyun, président en exercice du Conseil, a qualifié la situation de “l’un des plus grands défis pour la paix et la sécurité internationales”, soulignant “l’immense ampleur des souffrances humaines” et mettant en garde contre l’opération terrestre israélienne visant à “prendre le contrôle de Gaza”.


Plusieurs ministres ont condamné la poursuite des opérations. La Slovène Tanja Fajon a décrit Gaza comme “l’exemple de l’échec de la communauté internationale” et “l’endroit le plus meurtrier pour les enfants, les humanitaires et les journalistes”. L’Algérien Ahmed Attaf a parlé d’une “campagne génocidaire” destinée à empêcher la création d’un État palestinien. La Britannique Yvette Cooper a jugé l’action israélienne “incompréhensible, inhumaine et injustifiable”, appelant à un cessez-le-feu et à la libération des otages.


Le Danois Lars Lokke Rasmussen a dénoncé “une catastrophe humanitaire d’une ampleur insoutenable” et affirmé que la reconnaissance de l’État palestinien ne pouvait plus dépendre d’Israël. Le Grec Georgios Gerapetritis a condamné l’expansion des colonies en Palestine occupée , tandis que la France s’est dite prête à contribuer à une mission de stabilisation.

De son côté, la Russie a accusé Israël de chercher à “s’emparer de tout le territoire palestinien” et critiqué le soutien américain à Tel-Aviv. L’ambassadeur Vassily Nebenzia a salué la reconnaissance croissante de l’État palestinien comme un “signal fort”.


Les États-Unis, par la voix de leur représentant Mike Waltz, ont reproché au Conseil de privilégier “l’apparence” plutôt que des efforts sérieux pour la paix, tout en réaffirmant leur “soutien indéfectible” à Israël. Washington estime que le conflit pourrait cesser si le Hamas acceptait les propositions de médiation, tandis que le mouvement affirme avoir déjà donné son accord à plusieurs reprises, accusant Israël de torpiller les négociations pour des motifs politiques internes.


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