L'armée a libéré dix nouveaux otages parmi la trentaine de personnes enlevées lors d'une attaque d'une université dans le nord-ouest du Nigeria, a appris lundi la presse de sources militaires et proches de l'université.
Vendredi à l'aube, plusieurs dizaines d'hommes armés avaient pris d'assaut une université dans l'État de Zamfara et des foyers d'étudiantes, enlevant une trentaine de personnes, dont au moins 24 étudiantes.
L'armée, déployée après le raid, avait poursuivi les assaillants et réussi à libérer six étudiantes, tandis qu'un soudeur avait réussi à s'échapper au cours des combats.
Sept étudiantes et trois soudeurs ont été sauvés par les militaires ce matin après une fusillade avec des bandits dans la forêt.
Il s'agit du premier enlèvement de masse d'étudiantes depuis que le président Bola Ahmed Tinubu est arrivé au pouvoir avec la promesse de venir à bout des graves problèmes de sécurité du pays.
Ces gangs ont installé des camps dans l'immense forêt qui se déploie à cheval sur les États de Zamfara, Katsina, Kaduna et Niger.
À la fin de 2020 et au début de 2021, ces gangs avaient particulièrement ciblé les écoles, pensionnats et universités installés dans ces zones rurales et procédé à des enlèvements de masse contre rançon, ce qui a largement contribué à aggraver la déscolarisation, en particulier des filles, dans ces régions extrêmement pauvres.