
Des pays arabes ont fermement dénoncé, mercredi, les appels lancés par des responsables israéliens en faveur de l’annexion de la Palestine occupée, estimant qu’il s’agit d’une violation flagrante du droit international.
Quatorze ministres israéliens, ainsi que le président de la Knesset, Amir Ohana, ont signé une lettre commune exhortant le Premier ministre Benjamin Netanyahu à annexer immédiatement ce territoire sous occupation militaire.
En réaction, l’Autorité palestinienne a condamné ces déclarations, y voyant une “menace directe pour la stabilité régionale”. Elle a souligné que de tels appels bafouent le droit international et les principes de légitimité internationale, lesquels exigent la fin de l’occupation israélienne de tous les territoires palestiniens conquis en 1967, y compris Jérusalem-Est et la Palestine occupée.
Le ministère jordanien des Affaires étrangères a, lui aussi, condamné “dans les termes les plus fermes” les “déclarations dangereuses” de membres du gouvernement israélien.
Riyad a réaffirmé son rejet de toute tentative d’expansion coloniale sur les terres palestiniennes et a insisté sur la nécessité de contraindre Israël à respecter les décisions de la communauté internationale.
Le Caire a réitéré son opposition à toute initiative unilatérale compromettant les efforts en faveur d’un règlement global et équitable du conflit israélo-palestinien, basé sur la solution à deux États.
Depuis la guerre de 1967, Israël occupe la Palestine, et a intensifié ses activités de colonisation depuis le déclenchement de son offensive sur la bande de Gaza, en octobre 2023.
D’après les autorités palestiniennes, au moins 988 Palestiniens ont été tués et plus de 7 000 blessés en Palestine occupée par les forces israéliennes et les colons depuis cette date.
En juillet dernier, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé l’occupation israélienne illégale et a appelé au démantèlement de toutes les colonies situées en Palestine occupée et à Jérusalem-Est.